Château Léoville Barton

02111LEOB075
Fiche Technique
Appellation | Saint-Julien |
Classement | 2ème Grand Cru Classé |
Couleur | Rouge |
Millésime | 2011 |
Contenance | 75 cl |
Degré d'alcool | 13° |
Température de service | 16 - 18°C |
Potentiel de garde | 8 ans et plus |
Passage en carafe | Oui |
Cépages | Cabernet-sauvignon, Merlot, Cabernet franc |
Accords mets & vins |
souris d'agneau caramélisée suprême de pintade aux girolles faisan à la crème |
Vigneron | Lilian Barton Sartorius |
Maison | Château Léoville Barton |
Dégustation
A la fois profondeur et mystère d'une bouteille de Léoville Barton qui n'a pas encore révélé tous ses secrets... se laissant approcher peu à peu, par touches imperceptibles, dans sa communion avec lui... On croque dans une tarte aux fruits frais, la prune se mêlant à la cerise et à la fraise des bois. Un vin de sens.
Technique
Les 50 hectares du Château Léoville Barton, plantés dans un sol de graves sur un sous-sol composé d'argile, incluent une forte proportion de vieilles vignes de manière à obtenir la meilleure qualité possible. La fermentation alcoolique dure de 7 à 10 jours et l'extraction est toujours respectueuse du jus en ajustant le nombre de remontages selon les cuvées et les millésimes. La macération est d'environ 3 semaines puis l'écoulage en barriques se fait lot par lot. Le vin est ensuite élevé entre 16 et 18 mois en fûts de chêne français, dont 60 % de fûts neufs, dans un chai maintenu à 15°C.
Maison
Le Château Léoville Barton fut construit en 1758 par Monsieur de Pontet avec la particularité de posséder des chais de vieillissement sous forme de crypte voûtée. Après la Révolution Française, Hugh Barton, négociant irlandais en vins de Bordeaux, assouvira son rêve de devenir propriétaire terrien en achetant des vignes dans le Médoc. En 1821, M. de Pontet lui cède la propriété « Langoa » et la renomme « Château Langoa Barton ». Bien avant le célèbre classement des crus classés de 1855, en 1826, il se porte acquéreur d'un quart de l'ancien domaine de Léoville, propriété dont l'éclatement est dû tout autant à la Révolution Française qu'à une succession complexe. En achetant ce qui deviendra Léoville Barton, Hugh acquiert uniquement des vignes (il n’aura pas l'utilité des installations viticoles, possédant déjà celles de Langoa).