Château Léoville Barton

02112LEOB075
Datasheet
Appellation | Saint-Julien |
Classement | 2ème Grand Cru Classé |
Color | Rouge |
Vintage | 2012 |
Volume | 75 cl |
ABV | 13% |
Service temperature | 16 - 18°C |
Aging potential | 8 ans et plus |
Carafe aeration | Oui |
Grapes variety | Cabernet-sauvignon, Merlot, Cabernet-sauvignon |
Food & wine associations |
grenadins de veau omelette aux truffes ris de veau à la sauce madère |
Vigneron | Lilian Barton Sartorius |
House | Château Léoville Barton |
Dégustation
Le nez de ce Château Léoville Barton s’ouvre sur de nombreuses notes de fleurs blanches, de cèdre, de violette et d'acacia. Des arômes de fruits noirs tels que le cassis et la myrtille ainsi que de fines touches épicées de réglisse s’y mêlent. La bouche est souple et charnue, se développant sur une grande fraîcheur et une belle trame tanique, tout en équilibre. La finale s’exprime sur des notes de sous-bois, d’épices douces et de fruits mûrs.
Technique
Les 50 hectares de vignes de Léoville Barton, essentiellement plantés en cabernet-sauvignon (74%), sont situés sur un magnifique terroir de graves sur argile. Les marées de la Gironde toute proche assurent une modération des températures en hiver comme en été. La fermentation alcoolique dure de 7 à 10 jours et l'extraction est toujours respectueuse du jus en ajustant le nombre de remontages selon les cuvées et les millésimes. La macération est d'environ 3 semaines puis l'écoulage en barriques se fait lot par lot. Le vin est ensuite élevé entre 16 et 18 mois en fûts de chêne français, dont 60 % de fûts neufs, dans un chai maintenu à 15°C.
Maison
Le Château Léoville Barton fut construit en 1758 par Monsieur de Pontet avec la particularité de posséder des chais de vieillissement sous forme de crypte voûtée. Après la Révolution Française, Hugh Barton, négociant irlandais en vins de Bordeaux, assouvira son rêve de devenir propriétaire terrien en achetant des vignes dans le Médoc. En 1821, M. de Pontet lui cède la propriété « Langoa » et la renomme « Château Langoa Barton ». Bien avant le célèbre classement des crus classés de 1855, en 1826, il se porte acquéreur d'un quart de l'ancien domaine de Léoville, propriété dont l'éclatement est dû tout autant à la Révolution Française qu'à une succession complexe. En achetant ce qui deviendra Léoville Barton, Hugh acquiert uniquement des vignes (il n’aura pas l'utilité des installations viticoles, possédant déjà celles de Langoa).