Château d'Armailhac

Dégustation

Ce millésime offre une robe violet intense presque opaque. Très bien équilibré, cet Armailhac révèle un nez et une bouche très fruités (prune, cassis, mûre sauvage), sur des notes finement boisées et épicées. Les tanins sont fins, délicats et bien enrobés ; la finale est longue et d'une très belle fraîcheur. Une fois encore, ce vin est une valeur sûre aussi bien pour les débutants qui souhaitent s'offrir une belle bouteille que pour l'amateur confirmé qui souhaite coucher quelques bouteilles en cave.

Technique

Avec une superficie de 70ha, l'équipe technique a retenu un assemblage final pour ce millésime qui se compose de 59% de cabernet  sauvignon, 28% de merlot, 12% de cabernet franc et 1% de petit verdot. Typique pour la région, la densité de plantation est élevée avec 8500 pieds/ha. L'âge moyen du vignoble est plutôt élevé avec ses 46 ans. Les vendanges sont manuelles et l'elevage de 18 mois est réalisé avec 1/3 de barriques neuves, 1/3 de barriques d'un vin et 1/3 de barriques de 2 ans.

Maison

Mouton Rothschild et Petit Mouton La propriété se distingue par l'excellence de ses vins qu'illustre son célèbre bélier d'Augsbourg. Les 84 ha reposent sur un terroir typique.

Considéré aujourd'hui comme un des plus grands vins du monde, l’histoire du Château Mouton Rothschild est celle d'une rencontre entre un sol, un climat et la passion d'un homme, le Baron Philippe de Rothschild (1902-1988).

Quelques décennies auparavant, en 1853, le Baron Nathaniel de Rothschild achète Château Brane-Mouton qu’il rebaptise aussitôt Château Mouton Rothschild. Malgré la présence d’un terroir d’exception, aucun membre de la famille ne s'y intéresse véritablement jusqu'en 1922. Alors âgé de 20 ans, le Baron Philippe, décide de s’investir pleinement dans la propriété. Sous sa direction Mouton s’imprègne de sa personnalité, de son esprit d'entreprise et de son sens de l'innovation : mise n bouteille au domaine, construction d’un chai de 100 mètre de long, le célèbre « Grand Chai »... En 1945, c’est le début d’une formidable collection d’étiquettes : l'étiquette de ce millésime est habillée d’un V, celui de la victoire. S’en suivra une série d’autres étiquettes créées chaque année par des peintres célèbres : Miro, Braque, Picasso ou encore Warhol ont habillé un millésime de Mouton.

Dernier et immense défi que s’était fixé le Baron Philippe : obtenir la révision du Classement de 1855 afin que Mouton accède officiellement au rang de Premier Cru Classé. Après des années de combat, il obtient cette révision en 1973, la seule jamais obtenue !