La Réserve de Léoville Barton -2nd vin
02116RELE075
Fiche Technique
Appellation | Saint-Julien |
Classement | Second Vin |
Couleur | Rouge |
Millésime | 2016 |
Contenance | 75 cl |
Degré d'alcool | 13° |
Température de service | 16 - 18°C |
Potentiel de garde | 8 ans et plus |
Passage en carafe | Oui |
Cépages | Cabernet-sauvignon, Merlot, Cabernet franc |
Accords mets & vins |
carré d'agneau au miel de garrigue salmis de palombe côte de bœuf |
Vigneron | Lilian Barton Sartorius |
Maison | Château Léoville Barton |
Dégustation
La Réserve est d'une couleur grenat profond. Le nez est envahi par une explosion de fruits noirs, de réglisse et une touche de noisettes fraîches et délicatement boisées. L'attaque est souple et subtile, les tannins sont très soyeux. La bouche présente de belles notes de fruits noirs, de cerise et de boîte à cigare, pour terminer sur une belle finale longue et persistante.
Technique
La Réserve est le second vin issu des jeunes vignes de la propriété Léoville Barton. Les vignes de Léoville Barton sont plantées sur une des plus belles croupes de graves garonnaises. Le sous-sol argilo-graveleux permet de réguler à merveille les aléas climatiques. Le labour est traditionnel, sans désherbage ni herbicide. Les vendanges sont réalisées à la main. Après l'éraflage, les baies sont minutieusement triées, foulées et mises en cuves de bois thermorégulées. La fermentation alcoolique dure 7 à 10 jours. La macération est d'environ 3 semaines puis l'écoulage en barriques se fait par lot. L'élevage quant à lui dure entre 16 et 18 mois en barriques de 1 vin, dans un chai maintenu à 15°C.
Maison
Le Château Léoville Barton fut construit en 1758 par Monsieur de Pontet avec la particularité de posséder des chais de vieillissement sous forme de crypte voûtée. Après la Révolution Française, Hugh Barton, négociant irlandais en vins de Bordeaux, assouvira son rêve de devenir propriétaire terrien en achetant des vignes dans le Médoc. En 1821, M. de Pontet lui cède la propriété « Langoa » et la renomme « Château Langoa Barton ». Bien avant le célèbre classement des crus classés de 1855, en 1826, il se porte acquéreur d'un quart de l'ancien domaine de Léoville, propriété dont l'éclatement est dû tout autant à la Révolution Française qu'à une succession complexe. En achetant ce qui deviendra Léoville Barton, Hugh acquiert uniquement des vignes (il n’aura pas l'utilité des installations viticoles, possédant déjà celles de Langoa).