Château Léoville Barton

02110LEOB075
Fiche Technique
Appellation | Saint-Julien |
Classement | 2ème Grand Cru Classé |
Couleur | Rouge |
Millésime | 2010 |
Contenance | 75 cl |
Degré d'alcool | 13.5° |
Température de service | 16 - 18°C |
Potentiel de garde | 8 ans et plus |
Passage en carafe | Oui |
Cépages | Cabernet-sauvignon, Merlot, Cabernet franc |
Accords mets & vins |
gigot de chevreuil aux marrons lapin au miel rôti de boeuf à la moutarde |
Vigneron | Lilian Barton Sartorius |
Maison | Château Léoville Barton |
Dégustation
Ce Léoville Barton évoque une atmosphère chaude et parfumée où la vigueur des notes olfactives rappellent le tilleul et la jacinthe et donne l'impression de croquer du raisin. C'est un vin robuste, aux saveurs profondes et longues, sans aucune agressivité, où les tanins roulent comme des billes, soyeux et nobles, toujours accessibles.
Technique
Le terroir de Léoville Barton est situé sur une des plus belles croupes de graves garonnaises, face à la Gironde, au coeur de l'appellation Saint Julien dans le Médoc, à 40 km au nord de Bordeaux. Les différentes hauteurs de graves laissées par le fleuve caractérisent le terroir de Léoville Barton. La fermentation alcoolique dure de 7 à 10 jours et l'extraction est toujours respectueuse du jus en ajustant le nombre de remontages selon les cuvées et les millésimes. La macération est d'environ 3 semaines puis l'écoulage en barriques se fait lot par lot. Le vin est ensuite élevé entre 16 et 18 mois en fûts de chêne français, dont 60 % de fûts neufs, dans un chai maintenu à 15°C.
Maison
Le Château Léoville Barton fut construit en 1758 par Monsieur de Pontet avec la particularité de posséder des chais de vieillissement sous forme de crypte voûtée. Après la Révolution Française, Hugh Barton, négociant irlandais en vins de Bordeaux, assouvira son rêve de devenir propriétaire terrien en achetant des vignes dans le Médoc. En 1821, M. de Pontet lui cède la propriété « Langoa » et la renomme « Château Langoa Barton ». Bien avant le célèbre classement des crus classés de 1855, en 1826, il se porte acquéreur d'un quart de l'ancien domaine de Léoville, propriété dont l'éclatement est dû tout autant à la Révolution Française qu'à une succession complexe. En achetant ce qui deviendra Léoville Barton, Hugh acquiert uniquement des vignes (il n’aura pas l'utilité des installations viticoles, possédant déjà celles de Langoa).